Vous venez de récupérez une pièce romaine représentant Faustine la Jeune.
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Cette pièce en bronze, d'une valeur d'un as, a été retrouvée dans les années 90, dans un champ à proximité du site archéologique noyellois, le long de la route de Seclin à Noyelles.
Elle est à l'effigie de Faustine la Jeune , femme de l'empereur Marc-Aurèle et fille de l'impératrice Faustine, décédée en 175.
Continuons notre balade !!
Remontez la rue d'Ancoisne vers le centre du village, afin de rejoindre le petit musée
(Le point 7 et dernière étape de notre périple)
A l'origine, serf parmi les serfs, le maire, sorte de régisseur , était chargé d'exploiter le domaine qui lui était confié. Il se charge de fonctions administratives et judiciaires. Il devient ainsi un personnage puissant, rapidement anobli.
L'Hôtel échevinal
L'existence d'une mairie, ou avouerie, à Noyelles, nous est révélée par une charte datée de 1096. Le maire, ou échevin, magistrat, nommé par le seigneur pour rendre la justice sur ses terres, se nommait Saswallon. Il tenait sa mairie du comte de Flandres, dont il était le gestionnaire à Noyelles.
A Noyelles, les assemblées des échevins se tenaient dans une halle établie dans un cabaret appartenant au seigneur. Fait baron par Louis XV, Louis-Séraphin du Chambge , dernier seigneur du village décida de construire cet hôtel échevinal, mieux en rapport avec sa dignité.
Le bâtiment fut construit en 1773.
L'hôtel de ville contenait une salle échevinale pour les réunions des conseils, un greffe et un corps de garde pouvant contenir six fusils, au 1er étage.
Au milieu de la façade, on aperçoit la "bretèque", ou bretèche, une porte-fenêtre d'où s'effectuaient les annonces publiques dites "par cri public".
Au rez-de-chaussée, on trouve deux pièces en longueur, connues pour être des cellules (prison) et, une remise où fut entreposée la pompe à incendie acquise en 1860.
Cet immeuble servit de mairie jusqu'en avril 1976.
Il abrite aujourd'hui le Petit musée de la commune, classé monument historique depuis 2013, dont vous trouverez la plaque d'information sur la façade de devant.
En bas à droite de cette plaque, se trouve les armoiries et la devise du village de Louis-Séraphin du Chambge , dernier seigneur du village.
Issu d'une famille bourgeoise tournaisienne, la branche des Du Chambge de lissart portait:
d'argent au chevron de gueules (1) accompagné en chef de deux merlettes (2) de sable (3) et en pointe d'un trèfle de sinople (4) .
En héraldique, la science du blason, c'est-à-dire l'étude des armoiries, un vocabulaire spécifique est employé : (1) rouge, (2) canette sans bec ni pattes, (3) noir, (4) vert
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Retrouvez les couleurs des 3 parties du blason :
d'abord la couleur des canettes,
ensuite celle du chevron (le V à l'envers),
et enfin la couleur du trèfle.
Tapez les 3 couleurs dans cetordre et cliquez sur le bouton vert.
Attention à l'ordre des 3 couleurs.
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Si la réponse est bonne cliquez sur le bouton fléché bleu, vous récupérerez le dernier objet du trésor du baron Louis-Séraphin du Chambge.
Sinon tapez sur la flèche pour recommencer.
Poursuivez votre chemin.
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